Vermifuge chiot, comment vermifuger un chiot !

La vermifugation doit être mise en place très tôt dans la vie d’un chiot. Mais pourquoi et à quel rythme ? Un vermifuge naturel pour chien est-il efficace ? Nous allons répondre à ces questions.

Pourquoi utiliser un vermifuge chiot ?

TOUS les chiots sont parasités à leur naissance par les ascaris (vers ronds ou nématodes), ils sont présents dès la naissance du petit. La raison de cette infestation précoce est simple, c’est leur mère qui au cours de la gestation leur transmet des larves de nématodes par voie transplacentaire. Ce ver est extrêmement fréquent, et les femelles en sont réservoir.

Lorsqu’elles pénètrent dans l’organisme, les larves d’ascaris migrent jusqu’à l’intestin grêle ou elles finissent par terminer leur développement et deviennent des adultes. Lors de leur migration, certaines larves s’arrêtent et s’enkystent dans différents organes ; elles se réactiveront plus tard à la faveur d’un stress immunitaire par exemple. D’autres continue leur migration et font un passage par l’appareil respiratoire.

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A partir de quel âge donner un vermifuge chiot ?

Les chiots doivent être vermifugés dès l’âge de 15 jours, avec des molécules et des formes adaptées (comprimés pas toujours très simple chez des tout petits). Le traitement devra être renouvelé tous les 15 jours jusqu’à l’âge de 3 mois, puis tous les mois jusqu’à l’âge de 6 mois, et enfin tous les 3 à 4 mois en fonction du mode de vie.

Il ne faut pas oublier de vermifuger la mère au même rythme que les chiots jusqu’à leur départ de la maison.

Le chiot ayant un système immunitaire encore fragile, il est important de le vermifuger quelques jours avant les vaccinations, afin qu’il soit à même d’y répondre favorablement.

Il est important de vermifuger plusieurs fois de suite et de respecter le calendrier de vermifugation. Une seule prise de vermifuge ne peut pas débarrasser le chiot de tous ses parasites. De nombreux produits ne sont actifs que sur les formes adultes qui vivent dans le tube digestif, les formes immatures (larves) qui se trouvent dans le reste de l’organisme ne sont pas affectées par le produit. Pour se débarrasser le plus rapidement possible de ces parasites, il est donc important de vermifuger à intervalles réguliers.

Si on récapitule le calendrier de vermifugation :

Le choix de l’antiparasitaire sera à définir avec votre vétérinaire afin qu’il soit adapté à chaque situation.

Comment vermifuger un chiot ?

Chaque chiot et différent, il n’y a donc pas une seule méthode pour bien faire. Par contre il y a quelques règles à respecter :

• Pesez votre chiot avant chaque prise de vermifuge, afin d’adapter la dose à lui administrer.
• Assurez-vous du bon état général de votre animal, en cas de fatigue, perte de poids ou tout autre symptôme anormal, consultez votre vétérinaire
• Adaptez le rythme de vermifugation des jeunes adultes à leur activité – plus fréquemment si le chien va à la chasse, en séances d’éducation canine…

Pour ce qui est de la forme à administrer, il existe plusieurs possibilités, là aussi à adapter à votre dextérité et à la facilité de manipulation de votre chiot :

• Les comprimés
• Les comprimés enrobés ou boulettes appétentes
• Les pâtes
• Les solutions buvables
• Les pipettes à déposer sur la peau…

Toutes les formes de vermifuge ne sont pas toujours disponibles en forme naturelle ou chimique.

Ne pensez pas que la forme comprimé est la plus difficile à administrer – on peut avoir des surprises avec la pâte ou les liquides à faire boire ! De plus, il reste intéressant de s’entraîner avec des vermifuges sur des petits qui généralement se laissent faire assez facilement. De cette manière, si le chien à l’habitude de prendre des comprimés, les traitements qu’il pourrait éventuellement suivre plus tard seront plus faciles à suivre.

Symptômes chez le chiot

La présence de vers digestifs chez le chiot est souvent discrète. Mais certains symptômes trahissent leur présence avant qu’ils ne soient néfastes.Tout d’abord un chiot en dehors de ses phases de repas n’est pas censé avoir un gros ventre ballonné, ce signe est toujours évocateur de parasites du genre ascaris. Un autre trouble fréquemment observé lors d’infestation par les ascaris est la présence de toux, rappelez-vous, les larves migrent dans l’organisme et à travers l’appareil respiratoire, résultat ça fait tousser !

D’autres signes doivent alerter :

• Le poil terne : les vers de nourrissant des éléments nutritifs, le poil est mal nourrit.
• La croissance réduite : le chiot en fonction de sa race doit prendre un certain poids chaque jour (Gain Moyen Quotidien) et les vers prélèvent les éléments nécessaires à sa croissance.
• Les troubles digestifs bas : diarrhées ou constipation en raison de l’inflammation créée par les parasites. Ils sont généralement accompagnés de douleurs abdominales.
• La perte d’entrain : le chiot alterne des phases de bon état général et des périodes où il est triste, ne joue plus, boude les sorties.

Parfois il est possible d’observer de l’anémie, en cas d’infestation par les ankylostomes ou des trichures. Dans ce cas, les muqueuses du chiot sont pâles, cela s’observe facilement au niveau des gencives (roses habituellement). Ces situations sont urgentes et nécessitent une consultation rapide chez un vétérinaire.

Les ankylostomes pouvant être contractés par voie transcutanée, le chiot peut aussi présenter des démangeaisons au point d’entrée (microscopique), de la fièvre (traduite généralement par une apathie) et un gonflement des ganglions.

La vermifugation du chiot est donc indispensable pour lui offrir toutes les chances de grandir de façon harmonieuse et sereine !